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Et 1, et 2, et 3 fiascos !

ET UN ET DEUX ET TROIS FIASCOS…ou comment la DIRECCTE Haute-Normandie et ministère (du chômage) du (mal être au) travail font de la « réformose » un style, un projet, une vision (option obligatoire, coef. 8, pas le droit de se louper)

ACTE I : DEMENAGEMENT ET REGROUPEMENT DES SERVICES DE LA DIRECCTE

Pourquoi faire simple quand on peut faire mal ? Au Havre comme à Rouen, deux problématiques différentes. Mais à force d’éviter de vouloir éviter de traiter les questions qui fâchent et d’écouter les intéressés, finalement rien ne se passe comme prévu. Pourtant on les avait prévenus…
Au Havre, le projet permettant le rapprochement de la 15ième section, isolée du reste du service, demandé depuis plusieurs années et sur lequel les agents ont passé du temps lors de groupes de travail, est par 2 fois avorté. Tant pis, les collègues n’auront qu’à continuer de rester isolés, avec leur flot de vacataires et de stagiaires ou bien finir, comme d’autres avant eux, par quitter la 15ième section, épuisés par l’inertie de leur administration. Au passage on applaudit M Le Direccte pour son entrave caractérisée au CHSCT qui avait demandé la saisine d’un Inspecteur du travail en juillet 2013 sur l’isolement des agents à à la 15e section au 2e site du Havre. A Rouen, le rassemblement des troupes de la DIRECCTE au Concorde a été mené quant à lui tambour battant : on se passe donc de faire une véritable évaluation des besoins des agents et des contraintes de leur travail, encore moins de vérifier… si les locaux choisis garantissent la sécurité des agents. Résultat, on engage des (dizaines ?) de millions d’euros dans le projet, on signe un bail, des centaines d’heures d’agents de toutes les catégories (et dont notamment des cadres à haut potentiel chèrement payés) sont également engagées dans des groupes de travail, dans les instances, on vide des armoires, on remplit des cartons, on engage un déménageur, on informe les usagers de l’imminence du déménagement et patapouf patatras, il y a (toujours) de l’amiante dans les locaux. Les agents avertissent de leur droit de retrait, donc on ne peut pas y aller quand même, ça ferait tâche (et pas que sur la belle moquette)… C’est pas grave, on (les agents) vide les cartons, re-remplit les armoires, on désinforme les usagers, on désengage le déménageur et c’est…

1, 2, 3 fiascos


Article publié le mardi 7 octobre 2014