Dans quelques jours auront lieu les élections de représentativité syndicale dans notre ministère (le 19 octobre 2010 dans les Direccte). On ne va pas faire comme si ces échéances n’existaient pas, n’avaient pas d’importance.

Au vu des réformes actuelles de démantèlement des services publics, ces élections ont sans doute plus d’importance aujourd’hui qu’hier, pas pour nous mais pour que les syndicats qui luttent et défendent les agents comme SUD pèsent au sein du ministère.

Du résultat de ces élections découleront les droits syndicaux, le rapport de force qui permettra votre défense.
Les droits ce sont notamment les chèques 1/2 journée pour justifier d’une absence pour motif syndical, les décharges d’activité de service pour permettre à des militants de faire du syndicalisme de lutte et de combat dans les services et au-delà au niveau interprofessionnel au sein
de SOLIDAIRES. Ces droits sont ceux des agents qui les mettent à disposition des syndicats.
L’administration en détermine le contingent, les agents décident, par leur vote, des bénéficiaires.
Pour nous ces droits permettent de porter la voix des agents car ils sont un outil au service des luttes et des revendications.

Voilà en résumé notre conception de ces droits et par leur utilisation, là
aussi nous entendons faire un syndicalisme… autrement !
Le rapport de force c’est d’abord celui qui est créé par le vote et ensuite celui qui est créé par la mobilisation dans les différentes actions. Notre présence syndicale est avant tout sur le terrain avec les agents. Elle s’inscrit dans la durée depuis notre création, fin 1997, et notre militantisme ne se réveille pas à la veille de chaque scrutin.

Nous menons campagne pour que le maximum d’agents votent SUD.

C’est l’objet des bulletins que nous allons vous proposer tantôt sérieux, tantôt décalés.