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SUD TAS ne tolère aucune menace ou restriction de sa liberté d’expression syndicale !

Droit d’expression syndicale bafoué

Des directions locales ont tenté d’empêcher les militant·es mobilisé·es contre le danger de l’extrême droite de tenir des heures d’info syndicale ou d’utiliser les panneaux syndicaux pour y apposer nos expressions.

SUD TAS rappellera dès qu’il le faut que sa liberté d’expression ne saurait être muselée par des directeur·ices sous des prétextes fallacieux, comme le prétendu devoir d’être « apolitique ». Notre syndicat n’est inféodé à aucun parti, ne se laissera jamais instrumentaliser et porte ses propres revendications. Mais notre syndicalisme est politique, et ses militant·es combattent toutes les menaces contre les agent·es et les usager·es, à commencer par l’extrême droite, danger mortel et ennemie des travailleur·euses.

Nous dénonçons les manœuvres de directions locales cherchant à nous faire taire dans une période où, au contraire, nous devons faire preuve de solidarité et nous organiser pour éviter que le pire arrive.

Nous dénonçons les tentatives d’annulation d’heures d’info syndicale ou les arrachages de tracts et affiches sur nos panneaux syndicaux. Nous ne plierons pas face à de telles intimidations.

Nous encourageons toutes formes de rassemblements, initiatives et réunions entre collègues pour faire vivre la solidarité et la lutte contre les menaces de l’extrême droite qui nous guettent toujours.

Propos abjects et accusations intolérables

SUD TAS combat le racisme de toutes ses forces. Nous condamnons les propos racistes prononcés à l’égard de militant·es et de collègues sur le lieu de travail et lors d’actions syndicales. Nous ne tolèrerons aucun propos raciste, sexiste, antisémite, homophobe ou transphobe lors de nos actions syndicales, d’où qu’ils viennent.

Nous réfutons les accusations d’antisémitisme à l’encontre de militant·es, à l’occasion d’heures d’info syndicale pour parler des dangers du RN, parti fondé par un Waffen SS (Pierre Bousquet) et comptant dans ses rangs (notamment candidat·es lors de ces élections législatives) des négationnistes, des personnes issues de groupes ultraviolents tels que le GUD ou tenant sur les réseaux sociaux des propos racistes et antisémites.

Nous apportons notre soutien syndical à toutes les personnes racisées, LGBT, victimes depuis ce mois de juin d’une recrudescence d’actes et propos intolérables et d’ailleurs interdits par la loi. SUD TAS peut être saisi si vous êtes victime de tels actes sur votre lieu de travail. Nous ne laisserons rien passer !

Notre engagement syndical auprès des collègues est indissociable de notre féminisme, antiracisme et antifascisme

Syndicat de transformation sociale pour la justice sociale et environnementale, SUD TAS ne transige pas :
- défense individuelle et collective des collègues et des missions dans les locaux de travail, dans la rue, dans les instances, qu’il s’agisse de nos droits, nos conditions de travail, des effectifs, de la rémunération, de lutter contre les inégalités
- lutte contre le fascisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie, la transphobie, l’antisémitisme, les injustices environnementales, l’ultra-libéralisme au profit des plus riches et au détriment de nos conditions de vie et de nos services publics

Pour nos droits en tant que travailleur·euses de la fonction publique et pour le respect de nos valeurs, nous lutterons sans relâche contre l’extrême droite dont le Rassemblement National, partout, tout le temps.


Article publié le vendredi 12 juillet 2024