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Le 8 octobre, en grève et en manifestation contre la politique d’austérité du gouvernement

Pour le dégel du point d’indice !
Non au RIFSEEP !

Alors que le point d’indice est gelé depuis 2010 et ne suit plus la hausse des prix, le ministère a annoncé le gel des primes : c’est l’austérité à tous les étages !
Nous revendiquons le dégel du point d’indice, le rattrapage des pertes subies depuis 2000, la revalorisation des grilles indiciaires et l’octroi immédiat de 60 points d’indice pour les agents de catégorie C, dont les carrières sont bloquées.
Dans ce contexte d’austérité salariale, le ministère du travail avance à marche forcée pour mettre en place le RIFSEEP, d’abord pour les adjoints, les SA et les attachés, puis pour les inspecteurs et contrôleurs du travail.
Avec ce nouveau système, les agents seront classés dans des « groupes de fonctions »… et en priorité dans le groupe le plus bas ! Les primes vont dépendre de l’emploi occupé (et non plus du grade) et vont pouvoir varier d’une année sur l’autre, sans garantie de fixité. L’attribution des primes sera encore plus soumise à l’arbitraire des chefs.

Nous revendiquons l’intégration des primes au traitement et l’arrêt de la mise en œuvre du RIFSEEP.

Arrêt des suppressions de postes !

En 2016, 192 suppressions de postes (ETP) sont programmées au ministère du travail… comme s’il y en avait trop et pas assez de boulot ! En 5 ans, 10% des postes du ministère du travail ont disparu.
Disparition de postes au SRC, à l’emploi, dans les services supports, menace de disparition des services renseignement, réorganisation catastrophique de l’inspection du travail (perte de 10% des postes de contrôle), non remplacement des départs en retraite, des postes de secrétariat. Le résultat, ce sont des conditions de travail dégradées pour les agents qui restent et un service public en déshérence dans certaines UT.

Nous demandons le rattrapage des disparitions de postes dues à la RGPP et à la MAP et un plan de recrutement massif pour renforcer les services.

Défense du Code du travail et du principe de faveur !

Avec les lois Macron et Rebsamen, le gouvernement a ouvert des brèches sur le travail de nuit, le travail du dimanche, a remis en cause l’existence des CHSCT et a restreint le droit syndical. En véritable laquais du Medef, il poursuit son œuvre de destruction du Code du travail. Le gouvernement s’est engagé à suivre les principales conclusions du rapport Combrexelle, publié début septembre. Il préconise une première loi qui donnera la priorité aux accords d’entreprise, même s’ils sont moins favorables, sur les accords de branche et le code du travail.
Puis, d’ici 4 ans, Combrexelle propose une réécriture complète du code du travail, qui ne serait plus qu’un supplétif réduit à de maigres dispositions « impératives ». Le gouvernement semble décidé à agir vite puisqu’il prévoit de commencer à légiférer début 2016.

Nous revendiquons le rétablissement intégral du principe de faveur, la suppression des dérogations favorables aux patrons et l’arrêt des attaques contre le code du travail.

Réforme territoriale : Non au plan social !
Maintien des missions de l’Etat, zéro suppression de postes, aucune mobilité !

La réforme territoriale de l’Etat (fusion des régions et nouvelle répartition des compétences entre Régions et Etat) vise à mettre en concurrence les territoires, à créer d’immenses métropoles attractives pour les capitaux et les travailleurs qualifiés, et à laisser le reste du territoire à l’abandon.

C’est la fin de l’organisation identique des services de l’Etat dans toutes les régions et un vaste plan de suppressions d’emplois dans la fonction publique (10 000 emplois en moins sont prévus à terme).
Au ministère du travail, des menaces pèsent sur certains sites ou services (des UT vont être regroupées) et des mobilités géographiques ou fonctionnelle sont envisagées (10 à 30% du personnel des UR seraient concernés).

Nous revendiquons le maintien de la compétence de l’État sur les missions, ainsi que le maintien de tous les services, de tous les agents (titulaires comme contractuels) et de tous les postes dans les implantations actuelles.

Tefal : relaxe pour notre collègue et pour le salarié lanceur d’alerte !

Le 16 octobre aura lieu à Annecy l’audience de notre collègue et du salarié lanceur d’alerte, assignés en correctionnelle par Tefal.
Nous appelons à un rassemblement national à Annecy pour leur relaxe. Nous exigeons de la nouvelle Ministre du travail la condamnation publique des agissements de Tefal et la reconnaissance de l’accident de service pour notre collègue, ce à quoi Rebsamen s’est refusé.

Prenez contact avec les organisations syndicales pour connaitre les modalités de déplacement à Annecy.

Télécharger le tract et l’imprimer :

Tract CGT SUD SNUTEFE grève 8 octobre 2015


Article publié le vendredi 2 octobre 2015