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Pour faire céder le patronat et son gouvernement, il faut plus !

Les équipes syndicales Solidaires, mais aussi dans d’autres organisations, ne veulent pas que l’unité syndicale nationale se cantonne à des journées de manifestations tous les deux mois. Celles-ci ont leur utilité, permettent de construire et faire grandir la mobilisation, … mais les millions de manifestant-e-s des 29 janvier et 19 mars veulent une suite forte, rapidement. Des collectifs interprofessionnels se mettent en place localement et mobilisent dans l’unité dans le Nord, la région parisienne, la Charente, l’Eure, l’Orne, la Savoie...

Lors de l’intersyndicale du 30 mars, l’Union syndicale Solidaires a répété ce que nous affirmions déjà lors de la précédente réunion tenue au lendemain des énormes manifestations du 19 mars :

  • L’unité syndicale dans l’action reste un élément déterminant.
  • La hauteur de la mobilisation, l’absence de réponse du gouvernement, les enjeux posés, donnent la responsabilité à l’intersyndicale de proposer de nouvelles perspectives interprofessionnelles nationales très rapidement.
  • Même si Solidaires est d’accord avec les différentes propositions d’action mises en avant (soutiens aux luttes locales et sectorielles, 1er mai unitaire dans le cadre de la plate-forme intersyndicale,…), ce n’est pas suffisant.
  • La question de la construction d’une grève générale interprofessionnelle doit être posée.

Nous pensons qu’il y a urgence pour les millions de chômeurs/ses, de précaires, de salarié-e-s, de retraité-e-s, victimes de la crise d’un système économique au service des plus riches. A ce stade, les autres organisations ne partagent pas notre analyse sur la nécessité d’une grève interprofessionnelle. Mais l’idée fait son chemin, elle apparait enfin dans le communiqué intersyndical, et elle sera débattue lors de la prochaine réunion, le 27 avril.

D’ici là, construisons ce mouvement, rendons évidente la nécessité d’un appel unitaire à la grève : dans les entreprises et les localités, travaillons à la convergence des luttes. Amplifions ces initiatives de base pour répondre à l’attente d’actions rapides et à la construction de la grève générale.

Imposons un autre partage des richesses !

L’union syndicale Solidaires met quatre points en avant :

  • Arrêt des licenciements, indemnisation à 100% du chômage partiel, car les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise alors que les entreprises accumulent les profits.
  • Augmentation générale des salaires, des pensions, du SMIC et des minima sociaux, parce que les salarié-e-s n’ont pas à payer la crise, alors que patronat et actionnaires engrangent toujours dividendes et rémunérations exorbitantes.
  • Des moyens supplémentaires, l’arrêt des suppressions d’emploi et de nouvelles orientations pour les services publics, pour que les droits fondamentaux soient accessibles à toute la population : emploi, santé, éducation, transport, communication,…
  • En finir avec la fiscalité qui favorise les riches : suppression du bouclier fiscal, du paquet fiscal, de la défiscalisation des heures supplémentaires, et abaissement de la TVA sur les produits de première nécessité.

Ensemble, on peut gagner !

31 mars 2009

Télécharger le tract Solidaires "Il faut plus !"


Article publié le mardi 31 mars 2009