Deuxième CTM téléphonique depuis le 16 mars. Et on n’arrive toujours pas à trouver les mots pour décrire le n’importe quoi auquel nous sommes obligé.es d’assister… Le DRH parle pudiquement du fait que pendant la crise « on a profité de l’information et de la discussion » et qu’ « on envisage de revenir à des pratiques de consultation ». Nous, on a plutôt l’impression d’être dans un Pulp Fiction d’instance représentative du personnel. Imaginez une conférence téléphonique à 30 personnes qui ne suit aucun ordre du jour, sans document, qui dure 1h30 de plus que prévu avec des participant.es régulièrement déconnecté·es, dont le DRH himself. Déstructuration totale du récit, traitement narratif complètement décomplexé, personnages secondaires rodant dans l’ombre... Pascal Bernard n’a pas le talent de Quentin Tarantino au niveau des dialogues (que de répliques pauvres à base de « on va regarder ce qu’on peut faire », ou encore « on fait de notre mieux dans une situation pas facile »), mais il sait tout aussi bien organiser un massacre. Et, malheureusement pour nous, ce massacre, c’est bien nous qui en avons été victimes en subissant 3h30 de réunion téléphonique pendant lesquelles l’administration baguenaude, feint de ne pas comprendre, nie les réalités, se défausse, et, pire que tout, est très fière d’elle.
Bref, respirons un bon coup, résumons l’accessoire, détaillons l’important :