Muriel Pénicaud met en avant des fiches conseils par secteur d’activité relatives au risque de contamination au COVID-19. Problème : ces fiches, loin d’être « simplement » techniques s’inscrivent dans une vision politique, au détriment de la santé des salarié.es. Inspection du travail débranchée, code du travail aux oubliettes, la ministre met sous cloche les droits des travailleurs et des travailleuses.

Mais le gouvernement joue un jeu dangereux. Responsable de la casse de l’hôpital en restant sourd à la colère des soignants depuis un an, il doit faire face à un système de soins aux moyens limités. Voulant étaler le nombre de contaminations et ne pas être en manque de lits de réanimation, il déclare un confinement… loin d’être strict puisqu’il encourage parallèlement la continuité de l’activité économique bien au-delà des seuls secteurs essentiels pendant cette crise sanitaire. Ces fiches s’inscrivent dans ce contexte : seules, elles resteront des déclarations de bonnes intentions. Ce n’est qu’à l’aide du code du travail et des agent.es de l’inspection, en arrêtant les activités non indispensables que les travailleurs et les travailleuses seront les mieux préservé.es. Et en arrêtant de mentir pour cacher ses propres manquements.

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